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 Histoire

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Maître du jeu

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MessageSujet: Histoire    Histoire         EmptyMer 12 Oct - 16:05


HISTOIRE.
VERSION OFFICIELLE HUMAINE

Lorsqu'on entend parler des sorcières de Salem, ce n'est jamais d'un heureux hasard ou dans une conversation commençant par « dans la merveilleuse ville de Salem ... ». Il s'agit toujours de mots noirs et destructeurs à propos de leur réputation et des morts qui entourent cette ville, mais vous savez quoi ? On est quand même pas foutus de résister à l'envie d'y jeter un coup d’œil, pour voir si ces ouï-dire sont réels, s'il y a vraiment quelque chose de hanter par là-bas, quelque chose de maudit. Elles ont toujours été là, selon les dires, mais nous n'en avons pas vraiment entendu parler avant l'an 1692 à Salem Town, Massachusetts. On croit souvent à tort que les sorcières peuplaient cette ville, parce que la procédure et le procès lui-même ont eu lieu à cet endroit en mai, mais elles vivaient à proximité, à Salem Village (aujourd'hui Danvers).

Toujours selon les dires, les deux premières à être touché par la sorcellerie furent la fille et la nièce d'un révérend, puis plusieurs autres se sont joints à elles. Il semblerait qu'elles parlaient une langue étrangère, qu'elles se cachaient et qu'elles traînaient des pieds (quelque chose qui nous semble un peu plus normal pour des adolescentes à notre époque, mais pas dans ce temps). Elles ont finalement dénoncé celles qui étaient à leurs yeux les coupables de cet usage de la magie, Sarah Good, Sarah Osborne et Tituba. La première était une mendiante, la seconde une vieille femme alitée et la dernière l'esclave barbadienne de Samuel Parris, le révérend. Les prisons se remplissent rapidement et un nouveau problème apparaît : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent pas être jugés. Les procès commencent uniquement à la fin mai 1692, lorsque le gouverneur William Phips arrive. Sarah Osburne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d'une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades. Environ 80 personnes attendent leur procès en prison.

Tous les procès se terminent par la condamnation à mort de l'accusé pour sorcellerie, aucun acquittement n'est prononcé. Six des dix-neuf victimes sont des hommes ; la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables. On raconte même qu'une vieille femme qui a été pendu a maudit la ville et ses habitants, plus particulièrement les « sorcières qui n'osaient même pas se lever pour se défendre contre ces humains sans magie, surtout sur celles qui s'étaient enfuis ou cachées » selon ses propres mots. Elle a été pendu tout de suite ensuite, mais ses mots ont résonné sur la place publique durant des semaines tandis que les villageois cherchaient désespérément des signes de sorcières qu'ils n'auraient pas repérés avant.

Une seule des mises à mort ne s'accomplit pas par pendaison. Un homme âgé de 80 ans refuse de se défendre en justice, il refuse d'avouer avoir usé de sorcellerie envers qui que ce soit. La loi prévoit à cet effet l'application d'une torture nommée « peine forte et dure ». L'homme se savait mort d'avance, il avait un caractère buté et procédurier, cette raison expliquait son attitude. Giles Corey était fermier et il est mort à l'âge de quatre-vingts ans. Sa torture a duré trois jours durant lesquelles ont à empiler une à une de larges pierres sur sa poitrine jusqu'à l'écrasement. Cet homme, humain, s'est battus jusqu'à la fin malgré son atroce souffrance, afin de préserver sa dignité et celle de sa famille.

Les procès s'arrêtent en octobre 1692, quoique les geôles sont encore pleines de sorcières non-jugées. Les accusés sont remis en liberté jusqu'au printemps suivant. Le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure. Il publie un ouvrage le 3 octobre 1692 qui contient notamment la phrase suivante : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée ».

Pendant ce temps, on oublie les récoltes et on abandonne les bêtes qui meurent de diverses maladies, parce que notre sécurité est en danger. Plusieurs accusés prennent la fuite, les marchés sont vides, les scieries à l'abandon par tous. Les propriétaires sont disparu ou perturbés, les employés devant les prisons ou dedans, plus de vies n'ont de sens jusqu'à la fin des procès où on réalise que l'hiver sera dur et qu'il faudra se serrer les coudes. Jamais de vie d'homme la population de Salem n'avait vécu un hiver aussi rude, mais ce fut grâce à cet hiver froid que les habitants renouèrent des liens et que la ville resta sur les pieds malgré l'«assassinat» de plusieurs dizaines de gens. Personne n'oubliera jamais ce jour, mais plusieurs l'ont rangé dans leur mémoire afin de survivre.

Après coup, plusieurs dizaines de personnes se sont contredit en élaborant diverses théories. Celle qui nous sembla la plus convaincante fut celle de Mary Beth Norton (c'était une sorcière, celle qui a définitivement « éteint » les soupçons sur cette ville). Elle expliquait que les attaques amérindiennes créaient une atmosphère de peur qui a largement contribué au développement de l'hystérie entourant les sorcières. Elle insiste sur le fait que la majorité des victimes d'accusations possédaient des liens personnels ou sociaux avec les Amérindiens dans les quinze années précédentes le procès. Le clergé puritain assimilait souvent les Amérindiens aux démons, les associait aux sorciers. Au cours d'interminables sermons enflammés, les habitants en sont venus à la conclusion que le combat des Amérindiens devenait l'assaut des forces du mal essayant d'abattre la société puritaine, la sainte armée de Dieu. Vers 1691, les puritains étaient mûrs pour l'hystérie magique. Ce qui expliquerait que les humains ait crus à ces histoires de sorcières.

Salem est aujourd'hui une ville prospère où les habitants vivent simplement, se souciant beaucoup de l'attraction touristique de l'endroit. Ils organisent à chaque année un festival de la terreur à l'endroit même où s'est déroulé le procès des sorcières. L'économie de la ville tourne essentiellement autour des sorcières, de la magie, des humains maudits qui auraient existé jadis. Un théâtre annonce chaque mois une représentation différente, mais toujours concentré sur les sorcières et sur la vie qu'elle aurait supposément eues dans la ville voisine. On a plus beaucoup entendu parler de sorcière - de vraies - depuis 1692, à part quelques fois où des meurtres étranges étaient commis, quelques fois où des objets se faisaient voler sans signe apparent d'un crime. Chaque fois qu'un événement insensé ce produit, il doit s'agir de sorcière que se disent les habitants de la ville en riant. Plus personne ne croit réellement aux sorcières, à la chasse de ces dernières, ni même aux pouvoirs magiques, mais on exploite le sujet depuis tellement d'année qu'arrêter sonnerait la fin de cette ville. Le port est redevenu le principal fournisseur, on importe pas mal de ressources d'ailleurs. Depuis plusieurs centaines d'années, beaucoup de familles sont partis de leur ville ou village dans le but de venir visiter Salem et la majorité ont tellement aimé l'endroit qu'ils sont restés y vivre durant plusieurs générations.


Dernière édition par Admin de Premier Choix le Dim 16 Oct - 16:03, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Histoire    Histoire         EmptyDim 16 Oct - 16:43


HISTOIRE.
VERSION OFFICIELLE SORCIÈRE

« Combien de temps ce massacre d'humain va-t-il durer avant que nous intervenions ?
- Les chasseurs sont à nos portes, notre sécurité à toutes est beaucoup plus importante qu'une poignée d'humains insignifiants, Miranda.
- Oui, mais les nôtres sont aussi en danger. »

Elle avait quitté l'assemblée, le coeur en feu, un sourire espiègle aux lèvres, même la rage qu'elle réprimait au fond d'elle ne l'aurait pas empêché de se sacrifier cette nuit-là. Elle en était convaincue, le massacre devait se terminer avec elle. En démontrant ce qu'elle était capable de faire, peut-être que les humains comprendraient qu'ils n'ont rien à craindre des sorcières, qu'ils étaient même plus en sécurité avec elles que sans elles. Elle fit donc ce qu'elle croyait être le plus juste, pour réparer les erreurs d'une des leurs. Les premières apparission de sorcellerie dans Salem Village étaient vrais, les pauvres femmes avaient été victime d'un membre du cercle XX. La femme n'avait donné qu'une seule explication : elle avait besoin de cobayes vivants pour tester ses nouveaux sortilèges. Elle a été punie pour ses fautes, puis à promis de ne jamais plus recommencer lorsqu'elle a remarqué l'ampleur que prennait la chose. Ensuite, il était trop tard pour reculer.

[ ... ]

« Oh, Miranda. Je suis si heureuse de te voir.
- Elle ne se remet toujours pas ?
- Elle a été couchée toute la journée et elle refuse de manger, je dois trouver l'argent nécessaire pour qu'elle puisse voir un médecin de la grande ville.
- Ça ne sera pas nécessaire, Madame Hilburd. »

Elle s'agenouilla près du lit de la souffrante et plaça une main sur son front, l'autre au niveau de son coeur et ferma les yeux. En faisant le vide, une lumière blanche se diffusa du bout de ses doigts et la femme debout dans l'embrasure de la chambre se mit à hurler, pleurer, mais Miranda n'entendait plus que le souffle rauque de l'enfant, elle ne sentait même pas qu'on tentait de la tirer vers l'arrière, la seule sensation sur sa peau était la chaleur de celle qu'elle guérissait à l'instant. Son monde avait cessé de tourner, son existance se résumait à cette guérison qui n'aurait pas l'air d'un miracle comme les autres, ça aurait l'air de ce que c'est : de la sorcellerie. Miranda ouvre les paupières en même temps que la petite fille qui lui sourit avec de la gratitude dans les yeux, puis toute cette vision s'efface pour laisser place à un noir effrayant.

Miranda ne le sait pas encore, mais faire le bien n'est pas toujours synonyme de remerciements. Elle sera séverement jugé pour sorcellerie, on lui a donné un coup sur la tête, parce que cela faisait dix minutes qu'elle s'accrochait désespérément à la petite fille qu'elle tentait de sauver. Elle ne le sais pas encore, mais cette petite fille survivra.

[ ... ]

Debout au centre d'une foule haineuse, Miranda les observes en se demandant ce qu'elle a bien pu faire de si terrible pour mériter cette mise à mort. En cet instant, elle soupire de la bêtise humaine et ferme les yeux sur les regards reprobateur des sorcières qui l'ont vu grandir. Un don inestimable aux yeux de tous, sauf les personnes qui auraient pu en profiter le plus. Le révérend parlait à la foule, mais la jeune sorcière n'entendait rien de ce qu'il disait. Elle faisait le vide dans ses pensées, quand une voix à côté d'elle se mit à chanter. Quelque chose que la plupart des leurs reconnaîtrait comme de la sorcellerie, un sortilège. Non, une malédiction plutôt.

Une vieille dame était debout près d'elle, attendant qu'on termine son existance. Elle marmonnait sa chanson, son malheur, puis sa voix s'éleva dans la place publique et plus les habitants se taisaient, plus cette dame chantait fort. Une seconde se joignit à elle, puis Miranda, bien que ses pouvoirs bienfaisants soient à l'opposé de ce que cette femme prévoyait pour les gens ici rassemblé, commença à chanter doucement, puis violemment. Au final, les trois femmes crachaient leurs paroles haineuses sur leur public soudainement muet.

Vous n'êtes qu'une bande de traître. En ce jour et pour toujours, ces paroles redonneront dans vos esprits, vous arrachant le peu d'humanité qu'il vous restait jusqu'à maintenant. Petits sots ceux qui croient que les sorcières s'éteindront ici, jamais la sorcellerie ne mourra dans cette ville, c'est moi qui vous le dit.

Une parole fut prononcer et le chant macabre des trois sorcières s'éteignit dans un silence complet. Tous les gens présents se regardaient, cherchant à comprendre le sens des paroles de la vieille dame. Les sorcières comprirent rapidement ce qui se passait, la malédiction qui venait de s'abattre sur elles étaient puissante. Assez forte pour que chacun des êtres dotés d'un don ait été transpercé par ce qui semblerait un rayon électrique, la marque de la malédiction.

[...]

« Dis que tu as une idée de comment on va contrer ça ?
- Aucune, malheureusement, mais nous travaillerons et toutes ensembles, nous trouverons un moyen.
- Il est hors de question que je ne puisse plus sortir de cette ville sous peine de mourir !
- Personne ne veut ça. La malédiction à été lancée et il ne nous reste plus qu'à la contrer. »

Josephine ne savait pas s'ils en seraient capable, elle était la maître des sorcières et même elle s'était sentie percuter par la force du sortilège. Elle avait peur, mais en tant que chef, elle ne devait pas le démontrer.

Quelqu'un veut bien me rappeler les paroles exacte qui ont été prononcés ?
Exactement, non, j'étais bien trop pétrifié par ce qu'elles racontaient, mais .. en résumé, elles ont maudits les humains, leur proliferant des anomalies, peut être physique ou bien psychologique, elles leurs ont même fait cadeau de certains dons et tout ceci très aléatoirement. Ensuite, elles nous ont cloîtrée dans cette ville en disant que toutes les sorciers ou sorcières qui poseraient les pieds dans l'enceinte de la ville serait forcé d'y vivre à jamais, ainsi que tous les descendants qu'elle mettra au monde.

« Personne ne devrait pouvoir réaliser ce genre de malédiction, c'est trop, je suis certaine que nous arriverons à la chasser. Mettons nous au travail. »

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